Crise grecque
I. Les origines de la crise Grecque :
1) La crise financière de 2007. 2) L’application de politiques néolibérales et l’absence d’ajustements budgétaires. 3) D’autres origines.
II. Les conséquences de la crise grecque :
1) L’impact de la spéculation sur la dette grecque. 2) Le défaut de paiement de la Grèce. 3) L’impact de la crise grecque sur la construction européenne.
III. Les solutions face à la crise grecque :
1) Le plan de sauvetage européen. 2) Les propositions d'Attac face à la crise grecque.
* Introduction :
Après son entrée dans l’Union Européenne en 1981, et constamment suite à son adhésion dans la zone euro, la Grèce a connu une croissance relativement rapide résultant des plusieurs mesures de stabilité économique véhiculées par les politiques économique de l’organisation. Pour en juger, il faut revenir au départ de la crise. Le gouvernement grec annonçait en 2009 un déficit autour de 6 % du PIB.
George Papandréou, arrivé à la tête du gouvernement en octobre 2009 décide de dévoiler la réalité des chiffres : un déficit de 12,7 % du PIB et une dette publique de 300 milliards d’euros fin 2009 (113 % du PIB).
Des chiffres qui sont à relativiser : la dette publique représente 197% du PIB au Japon, 127% en Italie, 92% aux Etats-Unis et en France, 82% en Allemagne. S’agissant du déficit, ils s’élèvent à 14% en Irlande, à 12% au Royaume Uni, entre 10% et 11% aux Etats-Unis et en Espagne…
L’annonce du Premier Ministre grec a donné l’alerte à une première vague de spéculation sur la dette grecque. La dette grecque étant détenue dans une large mesure par des investisseurs étrangers, elle se trouvait particulièrement exposée à la spéculation.
Les spéculateurs sont comme les loups, ils s’attaquent en premier aux plus petits et fragiles. Ils n’hésiteront toutefois pas à s’attaquer aux plus gros, dont l’Espagne et l’Italie. La spéculation leur permet de gagner de l’argent en créant des