Crise gresque
8 décembre : l'agence Fitch abaisse la note de long terme de la dette grecque de A- à BBB+. C'est la première dégradation opérée sur une note dans la zone euro, ce qui entraîne une hausse du rendement des obligations grecques, les investisseurs demandant une prime de risque.
10 décembre : à l'occasion du sommet européen de Bruxelles, la présidence suédoise de l'Union européenne juge "très grave" la situation de la Grèce, mais appelle le pays à résoudre la crise seul.
11 décembre : Georges Papandreou nie tout risque de défaut de paiement de sa dette par la Grèce, et exclut de recourir à l'aide du Fonds monétaire international.
14 décembre : le gouvernement grec promet de faire passer le déficit du pays sous les 3% du PIB en 2013, avec notamment un plan d'austérité dans la Fonction publique, un programme de privatisations, une baisse des dépenses militaires et une fiscalisation accrue de certains revenus.
16 décembre : S&P abaisse à son tour la note de dette de long terme de la Grèce de A- à BBB+.
22 décembre : Moody's dégrade elle aussi la note de la dette grecque, mais de façon moins sévère, de A1à