Crises biologiques cours
Et dans le temps
I – Les crises biologiques, repères dans l’Histoire de la Terre
Les crises les plus importantes :
Durant les 600 derniers millions d’années, on repère cinq crises majeures qui ont conduit à la disparition de nombreuses espèces et au renouvellement de celles-ci.
La limite Ordovicien-Silurien il y a 435 Ma.
La limite Frasnien-Famennien, à la fin du Dévonien il y a 365 Ma.
La limite Permien-Trias il y a 250 Ma est la plus importante des crises en terme d’extinctions (96 % des espèces disparaissent). Elle marque la coupure entre l’ère Primaire et l’ère Secondaire.
La limite Trias-Jurassique il y a 205 Ma.
La limite Crétacé-Paléocène, il y a 65 Ma qui marque la coupure entre l’ère Secondaire et l’ère Tertiaire.
L’établissement d’un calendrier géologique :
L’évolution des êtres vivants apparaît marquée par des périodes de relative stabilité, entrecoupée par des crises considérables et des renouvellements non moins importants. L’extinction et le renouvellement des êtres vivant au cours du temps sont un fait essentiel de l’évolution de la biosphère, puisqu’on estime que 99,9 % des espèces ont disparu depuis 600 Ma. Ces repères ont permis d’établir un calendrier géologique.
II – Chronologie d’une crise et conjugaison de causes
Une succession d’étapes :
Si, à l’échelle des temps géologiques, une crise semble brutale et immédiate, on peut parfois distinguer une succession d’étapes : changements géologiques progressifs, bouleversements climatiques et eustatiques (variations du niveau des océans), évènements cataclysmiques (volcanisme, impact météoritique)…, susceptibles d’entraîner la crise biologique : extinctions massives, développement des quelques groupes ou espèces survivants, renouvellement des faunes et des flores, occupation des niches géologiques vacantes et expansion de la biodiversité.
Des causes d’extinction variées :
Les causes d’extinction sont variées et ont des effets plus ou moins