Critique de cartes
Biographie :
François de Malherbe est un poète français, né à Caen en 1555 et mort à Paris le 16 octobre 1628.
Issu d’une famille noble, François de Malherbe s’attacha à l’âge de 19 ans à Henri d’Angoulême, fils naturel d’Henri II, et grand prieur de France. Il combattit dans les rangs de la Ligue catholique , avant de se marier avec la fille d'un président au Parlement et de se fixer à Aix-en-Provence. Appelé à Paris pour ses affaires en 1585 , il reçut des pensions d’Henri IV et de Marie de Médicis. Après la mort de son protecteur un an plus tard, il regagna d'abord la Normandie et puis la Provence. Afin de plaire de nouveau à la cour, Malherbe dédia au roi en vain les 2 poèmes Les Larmes de saint Pierre et Ode de bienvenue à Marie de Médicis.
Récompense de son travaille offertes par sa ville natale :
Médaille à l'effigie de Malherbe, offerte par la ville de Caen, 1815
Revers de la médaille
Épurer et discipliner la langue française a été l’œuvre de sa vie. Malherbe considérait la poésie tout à fait comme son métier. Il manifestait pour cela une grande sévérité à l’égard du maniérisme et du baroque des poètes du siècle précédent et notamment de Philippe Desportes. On peut le considérer comme le premier théoricien de l’art classique fait de mesure et bienséance et l’un des réformateurs de la langue française. Il fut pour cela l’un des auteurs les plus constamment réédités pendant l’Ancien Régime.
L’hommage que lui adressa Boileau (« Enfin Malherbe vint…, ») exprime cette dette des écrivains classiques.
Aujourd’hui, cet hémistiche est passé dans la langue pour saluer l’avènement d’un progrès, d’une réforme.
Citation célèbre de François de Malherbe :
Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses
L’espace d’un matin.
Ce poème (surtout ces deux vers) constituent une réécriture de la Consolation à