Critique de film Invictus
Le travail d’analyse cinématographique, réalisé tout au long de ce dossier, la réflexion assidue engendrée par l’étude de la représentation de la situation africaine et de l’ensemble des éléments s’y apparentant, les nombreux questionnements qu’elle a engendrée et les différentes discussions communes sont à l’origine de cette troisième partie, prolongement de notre pensée et aboutissement des différentes observations. Ce plan de notre travail sera donc une critique cinématographique ou du moins une partie où s’essaie l’esprit de chacun.
Clint EASTWOOD propose ici un film relatant l’histoire de l’Afrique du Sud durant la coupe du monde de rugby en
1995. Mêlant sport et politique, son œuvre retrace le périple des Springboks et, par un jeu de parallélisme utilisé dans le cinéma, le parcours politique de Nelson MANDELA et l’itinéraire fastidieux, laborieux et éreintant du peuple
Sud-africain en proie à de graves crises économiques et sociales. Pour cette critique, nous procéderons à un plan en deux parties chacune montrant une part de l’idéalisation: en premier lieu nous verrons comment
Mandela est présentée comme le « sauveur » de la nation au côté de François PIENAAR (Matt DAMON), puis par le biais d’une seconde partie nous verrons comment est idéalisé le peuple.
Tout d’abord, Eastwood n’en est pas à son premier film sur le sport; en effet, sur un plan plus intimiste, dans Million Dollar Baby, le réalisateur nous avait déjà surpris. Dans Invictus, il traite ce thème à l’’echelle d’un pays, l’Afrique du Sud, la « nation arcen-ciel ».
Son enjeu est de taille puisqu’il s’attaque à la naissance d’une nation. Symbolique certes, mais de symboles la politique à toujours besoin. Mandela vient d’être élu. Officiellement, l’Apartheid a disparu.
Dans les faits, on remarque qu’elle perdure. Lors de son investiture, le nouveau président annonce à son équipe qu’aucune ségrégation ne sera faite aux
Blancs. Aucun d’eux ne sera licencié. Pourtant Noirs et Blancs ne se