Critique de la médecine
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Au 17ème et au 18ème siècle, le théâtre et plus particulièrement les comédies écrites par Molière, Beaumarchais et encore de nos jours, critique la médecine.Comment cette critique s'exprime t-elle dans la comédie à travers les évolutions des personnages de La Commedia Dell'Arte ?
Dans le schéma traditionnel de la comédia dell'arte, il existe toujours une relation entre un maître et son valet. Dans de nombreuses pièces les personnages évoluent jusqu'à même changer de statut social. Par exemple, dans Dom Juan de Molière, Sganarelle qui est le valet de Dom Juan, se déguise en médecin et va même jusqu'à en exercer la profession. Dom Juan, son maître, est quant à lui déguisé en paysan. En apparence, le valet est alors au rang au dessus de celui de son maître.
Dans le malade imaginaire, Argan, un bourgeois avare qui s’ennuie tellement va s'imaginer malade. Son personnage « évolue ».
Toujours dans une pièce de molière, le médecin malgré lui, on retrouve le valet Sganarelle (comme dans Dom Juan) une fois de plus déguisé en médecin et son maître Léandre, jeune premier, déguisé quant à lui en apothicaire. Les deux personnages discutent alors en pleine complicité de leur nouveau « rang social ».
Beaumarchais dans le Barbier de Séville fait lui aussi évoluer ses personnages. Dans sa pièce, Rosine, une jeune fille (l'Isabelle) qui se doit d'être réservée va s'affronter à son tuteur et futur époux, Bartholo. Elle se rebelle. Figaro, le valet de Almaviva (déguisé dans la pièce en Lindor) se prend pour un médecin, il fait une saignée à Marceline...
L'effet recherché de ces évolutions de personnages est de critiquer la médecine, l'homme et ses conventions sociales, mais toujours par le rire.
Dans les exemples précédemment cités, Molière et Beaumarchais créent des personnages usurpateurs. Ils critiquent donc la médecine de leur temps, il fallait juste porter l'habit et connaître quelques mots de médecine pour se dire médecin, par exemple, dans Dom Juan, Sganarelle se