Critique du film La famille Tenenbaum, de Wes Anderson.

La famille Tenenbaum est une comédie américaine en couleurs de Wes Anderson réalisée en 2001 avec comme acteurs principaux Gene Hackman dans le rôle de Royal, le père de famille, Angelica Huston dans le rôle de Etheline, la mère, Luke Wilson dans le rôle de Richie, un des trois enfants, Gwyneth Paltrow dans le rôle de Margot, la fille adoptée, Ben Stiller dans le rôle de Chas, le troisième enfant et enfin Owen Wilson dans le rôle de Eli, un ami des enfants de la famille dont le rêve a toujours été de devenir un Tenenbaum. Dans l’excentricité de cette famille, les trois enfants sont des génies. A 10 ans à peine, Margot était déjà une dramaturge hors pair, Chas un maître de la finance et leur frère Richie un tennisman mondialement connu. Leur vie semblait destinée à la réussite jusqu’à ce que les parents Royal et Etheline décident de mettre un terme à leur relation. Vingt ans plus tard, on retrouve une famille insolite et extravagante, dont les membres n’ont visiblement pas suivi le chemin de la gloire. Le père écume les palaces, la mère s’est vouée à l’archéologie, Richie a abandonné une carrière brillante de tennis, Margot est devenue dépressive et a fini par épouser un psy (Bill Murray), Chas, devenu paranoïaque suite à la mort de sa femme tente d’élever au mieux ses deux enfants. Beaucoup désignent Royal comme unique coupable de ce destin désastreux, c’est alors qu’il débarque, prétendant n’avoir plus que quelques jours à vivre et décidé à réparer ses erreurs. Tout le monde se retrouve alors dans la maison familiale où les individus n’ayant rien en commun retrouvent les souvenirs de leur passé. Cinéaste très apprécié d’un public à la fois restreint et grandissant, Wes Anderson est un réalisateur talentueux qui a suivi des études philosophiques en tournant parallèlement des courts métrages en Super 8. Il est surtout connu en France par La famille Tenenbaum mais on lui doit également d’autres films