Victor hugo m'a convaincu avec ce roman, par sa simplicité d'exprimer les choses, son côté réalité et la manière dont il nous fait part de cet instant, celui du dernier jour d'un condamné à mort. A travers ce roman, on sent l'implication d'Hugo dans la volonté d'abollir la peine de mort grâce à l'intensité de ses propos.

Ce livre est bouleversant par les mots justes employés, il nous procure une identification au personnage et à son terrible destin. Il doit susciter de sérieuses réflexions et vaut la peine d'être lu.

Ce récit est assez dur et sombre, qui interpelle forcément. Il n'y a aucune morale dans le fait de prendre la vie à quelqu'un à raison qu'il l'a lui même fait. Ce réquisitoire politique de Victor Hugo ainsi que sa position sur le sujet sont connus. Par cet écrit, il nous influe à prendre pitié de cet homme condamné, et par ses mots, nous influe à faire abstraction du crime commi, et jusqu'au bout, on espère une fin libératrice.

Résumé

Dans la prison de Bîcetre, un condamné à mort, dont on ne connaît ni l'identité, ni le crime commi, attend le jour de son éxécution. Jour àprés jour, il nous fait part de ses angoisses, ses espoirs et ses pensées. Il rappelle les circonstances de son procès, et décrit sa cellule. Desespéré, il décide de s'évader, mais c'est alors qu'on lui apprend que son éxécution aura lieu ce jour. Transféré à la conciergerie, il y rencontre un autre condamné à mort. Son séjour devient alors de plus en plus suffocant, et il plonge dans des hallucinations et des cauchemars. Il se demande comment meurt-on sous la guillotine.. Il reçoit la visite d'un prêtre qui lui semble froid et sans compassion devant son état. La visite de sa fille Marie va l'attrister profondément, car celle-ci ne le reconnaîtra pas, et va l'appeler "Monsieur". Puis, vient l'ultime ligne droite devant la mort, ses derniers instants de condamné. Sur son passage de la conciergerie à la place de Grève où se dresse l'échafaud, la foule rit et applaudit :