Croissance et developpement
Partant du principe bien établi que "l'argent ne fait pas le bonheur", nous retirerons de ce devoir toutes valeurs d'ordre philosophique et l'aborderons d'un point de vue strictement économique.
Le produit intérieur brut (PIB), et son évolution, se sont imposés, au cours des Trente glorieuses, comme la mesure - étalon de la richesse et du progrès-.
De nos jours, le PIB par habitant est l'indicateur qui occupe la place centrale même s'il fait dorénavant l'objet de nombreuses controverses.
Le PIB est défini comme étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à l’intérieur d’un pays par l’ensemble des branches d’activité (auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane) pour une période donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises qui s’y trouvent (contrairement au Produit National Brut).
Cet indicateur a pour principal objectif de mesurer, comparer et prévoir les productions marchandes (biens) et non marchandes (services).
D'autres part, il paraît important de signaler que le bien être est une situation tant matérielle qu'immatérielle rendant ainsi l'existence plus aisée et agréable.
De plus, comme synonyme à l'adjectif "bon" nous pouvons prendre celui "d'adapté".
Dans ces conditions, nous nous demanderons si le PIB, centré surtout sur les aspects quantitatifs, est un indicateur adapté à la mesure du bien être. Ainsi, nous étudierons dans une première partie le PIB en tant qu'agrégat ; puis, dans une autre partie, des indicateurs, certes différents du PIB, mais qui permettent néanmoins de le remplacer ou le compléter.
Le PIB en tant qu'agrégat
Le PIB comme indicateur du bien-être
• Utilité en matière de politique économique
Ex :
- il peut mettre en lumière les forces et les faiblesses de divers secteurs
- excellent baromètre pour ce qui est du climat des affaires (permet d'ajuster une politique)
• Offre des éléments de comparaisons entre les pays.
Ex :
- PIB par