Croissance et développement durable
A – Une croissance destructrice.
L'épuisement des ressources naturelles compromet la croissance et les chances des générations futures de satisfaire leurs besoins. Les pays les plus riches sont les plus gros consommateurs d'énergie par habitant. (Doc. 2) La croissance des pays émergents est fortement consommatrice de ressources naturelles. (Doc. 1) Nourrir une population croissante risque d'être problématique à l'avenir pour les pays pauvres. (Doc. 5)
La croissance actuelle génère des externalités négatives, en particulier la pollution, qui risquent d'entraîner des conséquences graves pour l'humanité : pollution des eaux, dérèglement climatique... (Doc. 3)
B – Une croissance inégalitaire.
La croissance mondiale n'a pas permis une réduction des inégalités entre pays riches et pays pauvres ; elles se sont plutôt aggravées. (Doc. 4 a)
La croissance économique ne permet pas toujours de réduire les inégalités internes dans les pays. (Doc. 4
b) Pauvreté persistante, faible développement humain si la répartition des richesses est très inégale et les investissements publics dans la santé et l'éducation insuffisants.
2 – Une croissance économique plus respectueuse de l'environnement et plus équitable est nécessaire pour réaliser un développement durable.
A – Des mesures pour intégrer la protection de l'environnement.
Limiter les émissions de gaz à effet de serre. Protocole de Kyoto, rediscuté à partir de décembre 2009 à
Copenhague. Trois mesures sont possibles : réglementation, taxation, marché des droits. (Doc. 3)
Une croissance plus économe en énergie. Généralisation du recyclage ; investissements massifs dans les énergies renouvelables ; développement des transports en commun et du ferroutage ; privilégier les circuits courts entre producteurs et consommateurs.
B – La croissance est nécessaire au développement des pays du Sud.
Les pays du Nord