Croissance économique
Depuis les années 1970, les économies connaissent une extraversion économique croissante. L’analyse de leur ouverture internationale nécessite le recours à des concepts spécifiques.
Quelle est la nature des échanges et comment sont-ils enregistrés ? Quelle est la structure du commerce extérieur français ? Qu’est-ce que le change, et quel est son impact sur la compétitivité ?
I. LA NATURE DES ÉCHANGES
L’ensemble des agents économiques interviennent dans les relations économiques internationales : les ménages, en tant que consommateurs, les banques pour assurer le financement des opérations, les entreprises et les États en tant que producteurs. Ils réalisent une grande diversité d’opérations, à la fois réelles, monétaires et financières.
Communément, on distingue trois grands types d’échanges.
Les échanges de biens Les échanges de services Les mouvements de capitaux
Ces échanges sont anciens ; depuis 1945, le commerce international de marchandises s’est développé bien plus rapidement que la production mondiale. Depuis le milieu des années 1980, on note, dans le commerce mondial, une diminution de la part des échanges de produits agricoles et une augmentation des échanges de produits manufacturés. Ceux-ci se caractérisent par leur grande diversité ; on trouve en effet les services liés au commerce extérieur (transports, assurances...), les services financiers, les grands travaux, les achats et les ventes de brevets... D’une manière générale, ces échanges connaissent une forte croissance dans le monde. On identifie le plus souvent trois types de mouvements de capitaux, à savoir les investissements directs à l’étranger, les investissements de portefeuille et les opérations à court terme qui sont, quant à eux, fortement sensibles aux variations des taux d’intérêt et des taux de change.
II. LA BALANCE DES PAIEMENTS
L’ensemble des échanges économiques sont concernés et mesurés par un document de synthèse, la balance des