La mort. Elle est là. Elle rode. Le ciel est de sang. Elle plane. Elle détruit sur son passage et entrain tant de chose avec elle. Non loi de là, le chaos voltige, lévitation magique, terreur obscure. Lentement, ils entament leur dernière valse, leur dernière danse. Bal macabre. Le couple parfait. Symbole même de l’effondrement de notre monde. Notre sort funeste est tracé. Doucement mais surement, il avance. Il est ce souffle luciférien qui ronge notre Terre. Ensemble, ils marient ciel et terre dans un mélange carmin sanguinolent. L’univers n’est plus. Il disparait. Seule la lune reste égale à elle-même, d’une blancheur éclatante. Elle est tel un sourire moqueur face à notre déclin. Elle est l’écho de notre passé mais aussi la seule lueur vers l’avenir …

Les cieux se referment sur nous. Une prison. Le tonnerre gronde. La terre pleure. Des voix s’élèvent, un brouhaha, des hurlements, des plaintes de douleur. Il n’y a plus de vie, il n’y a plus que souffrance. Un monde glacé où cette ombre s’abat impitoyablement. Mort et tourment sont notre quotidien. Sombre et cruel. Tel est cette nouvelle société où l’on marche sur des cadavres pour s’approcher du Divin … Pour être sauvé. Nous vendrions notre âme à Satan sans le moindre remord pour une seconde de réconfort … L’espoir d’être sauvé de ce monde glauque par leurs grâce [i]céleste[/i]. Qui cet enfer terrestre. Ô Dieu rieur, il n’a que faire de nous, ses petites marionnettes. Nous ne sommes que les pantins désarticulés de ses plus sombres dessins. Pion sur un jeu dont lui seul est le maître. Un simple divertissement. Le monde n’est plus. Vivons de rêves.

On veut …

Un enfer paradisiaque. Là où la mort est signe de vie.
Une haine amoureuse. La où l’inimitié est signe d’affection.
Une nuit ensoleillé. Là où la noirceur nous éclaire.
Une chaleur froide. Là ou la fournaise est telle une brise de printemps.
Un cauchemar idyllique. Là où l’horreur donne de la joie.
Une violence douce. Là où les coups sont des