culte de la beauté
L’importance vis-à-vis de la beauté et de la jeunesse, a toujours existé, et dans toute culture, bien que les critères soient différents dans chacune d’entre elles. La beauté est avant tout un concept social. Les axes qui en définissent les critères changent à travers le temps.
En effet, les critères de beauté ont évolué au fil du temps. Selon les époques, le corps des femmes doit être filiforme, épuré; ou, au contraire, costaud, voire grassouillet. Tantôt, on le veut parfumé, maquillé et refait; tantôt on le souhaite au naturel, sans artifice ni retouche. La femme des Années folles n’est certainement pas celle de la Renaissance, tandis que la précieuse de l’époque des Lumières ne ressemble en rien au mannequin d’aujourd’hui.
Par exemple, durant la préhistoire, les femmes les plus belles étaient celles avec de l’embonpoint car cela était signe de bonne santé et de fécondité, alors que les grecques de l’antiquité étaient plutôt minces, élancées et musclées, aux seins menu et aux larges hanches alors que les femmes du moyen âge devaient avoir une taille de guêpe.
De plus la conception de beauté change d’une culture à une autre, dans la tradition africaine, des hanches fortes et une grosse poitrine sont des critères de féminité associés à la fécondité.
En Mauritanie, on engraisse même les jeunes filles à marier car l’obésité est un critère de beauté ultime. En Inde, par exemple, les critères de beauté pour une femme sont bien précis : il faut qu'elle ait une longue et belle chevelure noire, de grands yeux, car pour les indiens les yeux sont les fenêtres de l'âme, clairs si possible. Il faut aussi que les femmes aient une peau pâle et une jolie silhouette. En Birmanie certaines s’allongent le cou le plus possible a l’aide de collier, car il est un critère déterminant de beauté.
Aujourd’hui, le modèle dominant est celui de la femme sportive, active et ultra-mince. La minceur est un signe de richesse, puisqu’elle est souvent le