Culture de la paix: apport des religions
-Definition
La religion a été définie pour la première fois par Cicéron comme « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte »[1]. Dans les langues où le terme est issu du latin religio, la religion est le plus souvent envisagée comme ce qui concerne la relation entre l'humanité et Dieu.
En modernité une religion se comprend le plus souvent comme un ordre dans lequel est recommandé ce qu'il faut faire et ce qu'il faut croire.
À l'aune de ce que le langage courant permet d'appeler « les religions » depuis le XVIe siècle, la religion a souvent été définie et contestée comme étant un ensemble de croyances et de pratiques pour un groupe ou une communauté[7]. Cependant, toutes les religions ne se définissent pas de cette façon tandis que l'idée d'« ensemble de pratiques et de croyances » n'épuise pas à elle seule ce qui peut se concevoir des religions qui se définiraient ainsi. Ceci fait qu'il n'existe pas de définition qui convienne à tout ce que l'usage permet d'appeler religion[8].
La religion peut être comprise comme une manière de vivre et une recherche de réponses aux questions les plus profondes de l’humanité, en ce sens elle se rapporte à la philosophie[10]. Mais elle peut aussi être vue comme ce qu’il y a de plus contraire à la raison et jugée synonyme de superstition. Elle peut être personnelle ou communautaire, privée ou publique, liée à la politique ou vouloir s’en affranchir. Elle peut aussi se reconnaître dans la définition et la pratique d’un culte, d’un enseignement, d’exercices spirituels et de comportements en société. La question de savoir ce qu'est la religion est aussi une question philosophique, la philosophie pouvant y apporter des éléments de réponse, mais aussi contester les évidences des définitions qui en sont proposées.
La notion de religion peut être l’objet d’élaborations théologiques, chaque religion pouvant avoir sa propre