Déclaration des droits de l'homme et du citoyen 1789
La Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen est la composition collective de membres du clergé, de la bourgeoisie et de la noblesse formant l’Assemblée nationale. En 1789, la motion de La Fayette est la première présentée à l’Assemblée constituante en vue du projet de Déclaration des droits de l’homme. Le héros de l’indépendance américaine soumet un texte inspiré de la Déclaration américaine de 1776. Ses membres appartiennent pour l’essentiel à la bourgeoisie, à la noblesse et au bas clergé. Les débats ont été alimentés par de nombreux projets, dont ceux de Jean-Joseph Mounier (1758-1806), du marquis de La Fayette (1757-1834), de l’abbé Sieyès (1748-1836). Le texte présenté par le comte de Mirabeau (1749-1791), au nom d’un « Comité des cinq » chargé de faire la synthèse des projets, est rejeté le 18 août. Il inspire pourtant la rédaction de la Déclaration finale. Celle-ci est un texte de compromis, fruit de discussions parfois âpres. Sous sa forme d’origine, le texte se compose d’un préambule et de 17 articles. Plusieurs symboles antiques sont représentés sur la copie originale : par exemple, on peut observer l’allégorie de la liberté rompant les chaînes de la soumission et de l’oppression.
Ensuite, ce document était destiné au peuple français, tant à l’État de droit en position de pouvoir qu’à la population. Les droits sont présentés dans la déclaration pour que les personnes au pouvoir les considèrent et ne les ignorent pas au détriment des citoyens et d’une autre part, pour que les citoyens soient en mesure de surveiller le comportement de leurs dirigeants : «Aussi convient-il d'énoncer ces droits pour que les personnes qui exercent effectivement le pouvoir ne puissent pas prétendre les ignorer, et pour que les citoyens puissent contrôler la conduite de leurs gouvernants par rapport à cette déclaration et, le cas échéant, la juger» .
Ce document historique a été rendu public vers la fin de la Révolution