Développement durable : réalité ou mensonge ?

Nous avons aujourd’hui un pouvoir qu’aucune génération antérieure n’a connu.
Sortir d’une impasse écologique mortelle qui est en train de rendre l’existence de l’humanité difficilement supportable, voire qui pourrait faire disparaitre l’espèce humaine.

La prise de conscience de la gravité des menaces écologiques à débuté en 1992, au Sommet de la Terre qui avait eu lieu à Rio de Janeiro, au Brésil.
Depuis cette date les avancées et les échecs portent des noms exotiques : Protocole de Kyoto, Sommets de Copenhague, de Cancun et aujourd’hui de Durban en Afrique du sud.
Les blocages persistants sur l’ampleur des moyens nécessaires, semble donner raison à ceux qui disent que protéger notre planète et lutter contre le réchauffement climatique est plus facile à dire qu’à faire.

C’est que la solution nécessite un engagement mondial. L’action des uns profite à tous. Alors les européens attendent des efforts des pays émergents, les américains ne veulent pas limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, les pays émergents rappellent que la responsabilité des pays développés est énorme car c’est eux qui depuis un siècle émettent le CO2 qui empoisonne notre planète.

C’est pour répondre à cet enjeu majeur qu’a émergé le concept de développement durable.
Un mode de développement qui permettrait de « satisfaire les besoins et non les désirs des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins ».
Cette définition dit tout des enjeux à venir : le développement durable c’est des enjeux économiques et sociaux pour les générations actuelles. Les besoins vitaux de certains ne sont pas satisfaits tandis que dans d’autres pays, c’est le moteur de la surconsommation qui structure l’économie.
C’est des enjeux environnementaux, par respect pour les générations futures qui doivent avoir accès à l’eau potable, à des terres cultivables, à un air propre.