Daniel Pennac raconte d'abord la détresse et le dégoût face à un livre d'un adolescent et les raisons que trouve sa famille pour se rassurer eux-mêmes et excuser leur garçon. Puis il fait un retour en arrière dans la vie de l'enfant pour trouver les raisons de cette aversion présente. Il montre d'abord les parents enchantés de faire la lecture à leur enfant et celui-ci, avec un appétit insatiable de lire. Il nous décrit alors la fatigue des parents au bout d'un moment et l' « amour » de la répétition chez l'enfant. L'entrée à l'école est décrite tout d'abord comme un émerveillement pour la maternelle et comme un soulagement pour les parents qui délaissent la lecture du soir car après tout « il peut lire tout seul ». Et quand les parents reprennent la lecture à leur enfant, ce n'est pas pour le faire dormir mais pour qu'il analyse et comprenne le texte. Daniel Pennac dresse alors un portrait péjoratif des parents qui passent de la lecture sans aucune contrepartie à la lecture de compréhension. Il décrit alors la détresse des enfants face à ce changement si brusque et leur perte du goût de la lecture due à celui-ci et écrit les manières de le faire renaître notamment par la lecture à haute voix. Daniel Pennac nous conte à sa façon l'apprentissage progressif de la lecture et de la fascination. Il émet ensuite des hypothèses sur la diminution du plaisir de lire chez les adolescents. Dans la forme, Pennac décrit tout cela avec sensibilité et humour afin de toucher chaque lecteur dans son histoire personnelle. Voulant inciter les adolescents à la lecture, il tente de montrer que la lecture est avant tout un plaisir.
Il faut lire (le dogme)
Daniel Pennac continue ici l'histoire de l'adolescent dont il décrit l'effort pour continuer sa lecture jusqu'à la fin mais qui finalement n'y arrive pas et recopie sa fiche de lecture sur une camarade de classe. L'auteur retranscrit alors la conversation entre le professeur de français et les parents de l'élève passablement