Dans quelle mesure la reprise de la croissance dépend elle d'une relance de l'investissement
1) La diversification des médias.
Dans les années 20 et 30, la presse jouie à nouveau des libertés républicaines. Cette presse renoue avec le vif engagement d'avant-guerre, à l'extrême droite, l'action française de Charles M et Gringoire l'affirme, tandis qu'à gauche l'humanité est devenue un journal communiste. Deux médias concurrents apparaissent, les radios et le cinéma remettent en cause la domination de la presse écrite. La radio se diffuse rapidement à partir des années 20 et en 1936, la moitié des foyers en possède une. L'état dispose du monopole des émissions et de concession d'antenne. Les programmes évitent de s'engager lors des crises si ce n'est en soutient à la ligue gouvernementale. De même, les actualités cinématographiques projetées avant les films occultent le sujets polémiques. La presse photographiques aussi en pleine essor dans les années 30.
2) La presse et la crise du 6 février 1934.
En dépit de la baisse du nombre de titres, la presse d'opinion continue de jouer un rôle majeur. D'autre part, les intellectuels s'expriment de plus en plus dans la presse. Les gouvernements successifs dans les années 30 échouent à venir à bout de la crise économique, ce qui provoque un regain en parti alimenté par cette presse d'opinion. Le 6 février 1934, des ligues d'extrême droite, et les associations d'anciens combattants appellent à une manifestation devant l'Assemblée Nationale pour protester contre la corruption supposée des parlementaires mélés à l'affaire Stavisky laquelle compromet certains députés avec un escroc. La manifestation dégénère faisant une quinzaine de morts. La presse de gauche et notamment le "Populaire" dénonce une tentative de coup d'Etat d'incitation fasciste. A contrario, "L'action Française" dénonce un crime contre des manifestants. La crise contribue à créer un faussé entre Républicains et Partisans d'un régime