Dans un ouvrage général sur le théâtre de jean duvignaud et jean lagoutte, il est écrit que le vrai public est celui qui va au théâtre pour « passer une soirée ». le théâtre est-il un divertissement ? peut-il présenter
Si le dernier tiers du vingtième siècle a cultivé le loisir et multiplié les formes de divertissement (sports, cinéma, télévision), il existe encore un public pour un genre fort ancien, le théâtre. On peut se demander pourquoi. Peut-on penser, comme Jean Duvignaud et Jean Lagoutte, qui l’écrivent dans un ouvrage général, que le vrai public est celui qui va au théâtre pour « passer une soirée », revendiquant ainsi la fonction surtout divertissante du genre dramatique ? Ne doit-on pas cependant distinguer des types de théâtre, avec des objectifs et des fonctions multiples qui parfois se conjuguent ?
I. Le théâtre ne paraît-il pas avant tout un spectacle visant au divertissement ?
A. Le théâtre est une fête
1. Un décor inhabituel et festif
Velours de la salle, pompe et faste.
Habits du spectateur
2. Sur la scène : costume, fards, décor, lumières, musique mise en scène
3."Le théâtre n'est pas un théorème mais une fête" Giraudoux : il ne cherche pas à démontrer ; il cherche à montrer.
B. Tout spectacle crée une évasion, déconnecte, crée une illusion.
Echapper au quotidien
Monde de l'imaginaire, du factice, de la convention (double énonciation, a parte…)
C. Mais aussi proximité des comédiens spectacle vivant, donc plus divertissant
D. Les spectacles à vocation avant tout divertissante
1. Les procédés
Caricatures humaines, comique de situation, quiproquo, coup de théâtre, dénouement heureux, miraculeux
2. Les registres et les exemples : se divertir c’est souvent rire, mais aussi pleurer, vibrer * Toutes les variétés du comique
Le théâtre de foire au Moyen Age, qui s’adresse à un public très populaire, les farces, tout le vaudeville, le théâtre de Boulevard avec l’histoire ridicules des petites gens (Labiche, Feydeau) le café-théâtre sont surtout divertissants
Certaines comédies de Molière, Achard, Guitry * Le mélodramatique : Les deux orphelines * Le pathétique : La dame aux camélias (immense succès au