Dans ce livre atroce, j'ai mis mon coeur
Or que nous partage-t-il de plus profond ? Dans cette œuvre C.Baudelaire y a mis tous son cœur et toute sa tendresse. « […], j’ai mis tous mon cœur, toute ma tendresse, […] »Le cœur de Baudelaire a des yeux il voit les belles choses et les apprécies ce qui construit l’âme d’artiste de cet homme. « Cœur » et « tendresse » se range dans une idée d’idéal. Dans son recueil qui est constitué en partie majoritaire de spleen l’idéal fait des apparitions soudaines comme dans son poème intitulé « A une passante ». Cette passante « Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse » cette gradation est l’idéal qui se pose en confrontation au spleen de ce poème « La rue assourdissante autour de …afficher plus de contenu…
Baudelaire cultive une colère intérieure en voyant de quelle manière la société évolue et il l’extériorise via sa poésie. Baudelaire n’est pas dans une position antimoderne il dénonce seulement la fausse modernité, celle qui s’arrête aux aspects purement matériels d’une civilisation. « […], pas religion, faute ma haine. » L’auteur n’idéalise pas la religion mais il pose un point d’honneur au parcours que l’on effectue dans la religion il ne va pas prôner la paix intérieure sans indiquer le parcours avant de l’atteindre.Prenons pour exemple son poème « Bénédiction » qui en fait parle d’une malédiction. La première strophe correspond à l’introduction. De la deuxième strophe a la quatrième, le poète est maudit. Dans la strophe cinq c’est le jugement. De la strophe six à sept on y