Baudelaire
Baudelaire fut un enfant solitaire et révolté, qui souffrit beaucoup d’un second mariage de sa mère, puis après quelques années de bohème, un écrivain besogneux, qui gagna péniblement sa vie au jour le jour ; et il mourut de paralysie générale. Ses vers, réunis en un recueil, Les Fleurs du Mal, font revivre le drame de sa conscience tourmentée. Des publications posthumes révèlent plus complètement sa personnalité, ses opinions littéraires et ses idées esthétiques. Longtemps méconnu ou mal compris, Baudelaire est placé aujourd’hui au premier rang des poètes français. Il a épuré l’inspiration lyrique ; il l’a approfondie, enrichie ; et son œuvre a exercé une influence considérable sur toute la poésie contemporaine.
Biographie
Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin.
En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. Il s’éprend de l’actrice Jeanne Duval.
En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.
1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Flaubert pour Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.
Bibliographie (Principaux ouvrages) :
Salon de 1845 (1845)
Salon de 1846 (1846), illustré par Raymond Pelez
La Fanfarlo (1847), nouvelle
Du vin et