De la démocratie en amérique, alexis de tocqueville
De la démocratie en Amérique (1835-1840)
« Je hais, pour ma part, ces systèmes absolus qui font dépendre tous les événements de l’histoire des grandes causes premières se liant les unes aux autres par une chaîne fatale, et qui suppriment, pour ainsi dire, les hommes de l’histoire du genre humain. »
Première partie : analyse du système politique de la Confédération. Seconde partie : jugement d’ensemble sur la législation et la société américaine, accompagné de comparaisons avec la vieille Europe, en particulier la France depuis la Révolution.
L’égalisation des conditions : facteur dominant dans la vie de la jeune nation, fondement de la Constitution politique et de la société américaine en général.
Risque d’asservissement à la tyrannie majoritaire
« Je ne connais pas de pays où il règne, en général, moins d’indépendance d’esprit et de véritable liberté de discussion qu’en Amérique. »
« Je regarde comme impie et détestable cette maxime, qu’en matière de gouvernement la majorité d’un peuple a le droit de tout faire... »
« Quand je refuse d’obéir à une loi injuste, je ne dénie point à la majorité le droit de commander ; j’en appelle seulement de la souveraineté du genre humain (...) La toute-puissance me semble en soi une choise mauvaise et dangereuse (...) Il n’y a donc pas sur la terre d’autorité si respectable en elle-même, ou revêtue d’un droit si sacré, que je voulusse laisser agir sans contrôle et dominer sans obstacles. Lors donc que je vois accorder le droit et la faculté de tout faire à une puissance quelconque, qu’on l’appelle « peuple » ou « roi », « démocratie » ou « aristocratie », qu’on l’exerce dans une monarchie ou une république, je dis : là est le germe de la tyrannie. »
Dangers de l’individualisme
« ..le despotisme qui, de sa nature, est craintif, voit dans l’isolement des hommes le gage le plus certain de sa propre durée. »
Contre-pouvoirs, décentralisation
La décentralisation (aux E-U : décentralisation