De la grenade à desert storm: la gestion des crises au etats-unis
DE LA GRENADE A DESERT STORM : LA GESTION DES CRISES AUX ETATS-UNIS
INTRODUCTION
I-/ DIVERSITE DES ACTEURS, CONCENTRATION DE LA DECISON.
II-/ L’INTERVENTION CONTRE LA GRENADE
1-/ De l’intimidation à la crise ouverte
2-/ Gestion des crises et facteurs internes
II-/ LA CRISE AU PANAMA : L’OPERATION JUST CAUSE
III-/ L’OPERATION DESERT STORM
CONCLUSION
INTRODUCTION
Durant toute la période de la guerre froide, la gestion des crises c’est traduite pour Washington, par un dialogue exclusif avec Moscou afin d’éviter que la tension ne dégénère en une escalade nucléaire. Chaque crise internationale a nécessité de la par de la Maison Blanche une relation particulière avec l’union soviétique, seul puissance capable de défier les Etats-Unis.Il est rapidement apparu qu’un règlement « à chaud» de la crise pouvait être considérablement faciliter si une certaine forme de stabilité stratégique, fondé sur le contrôle négocier sur les arsenaux nucléaires respectifs, préexistait entre les deux superpuissances partenaires adversaires. Cet impératif, intimement lié à la gestion des crises, a donné naissance à une pratique original des relations entre Etats opposés, centré autours de la notion d’arms control. Caractérisé par son double aspect normatif et préventif (accords SARLT I et II. Traité ABM, accords START, etc.). A ce titre, l’arms control est une branche maîtresse du crisis management.
Un autre aspect de la gestion des crises est cependant constamment resté en filigrane dans l’esprit des responsables américaines. Pour la première puissance mondiale, la crise peut être aussi une opportunité à saisir pour accroître son influence. La notion de la crise n’est-elle pas, comme le suggère les idéogrammes chinois qui servent à la transcrit, à la fois un danger mais aussi une opportunité ? Dans la nouvelle phase des relations internationales ouvertes par l’effondrement du bloc