De la poésie symboliste à la poésie moderne
Emile Nelligan, poète qui a marqué l’histoire de l’art, de la poésie. Comparé quelques fois à Charles Baudelaire, il est un des grands poètes du dernier centenaire, connu pour son talent d’écriture. Gilles Lacombe, quand à lui, professeur a l’université d’Ottawa, connu pour ses quelques livres de poésie ainsi que ses plusieurs toiles de peinture, Gilles est un artiste très varié. La poésie, sous toutes ses facettes, voila ce qui réuni ces deux artistes. Que ce soit une balade, une fable, un haïku, du style libre ou alexandrin, toute cette poésie se ressemble-t-elle? En étant tous deux de la poésie, la poésie moderne de Gilles Lacombe est cependant, en plusieurs points différents de la poésie symboliste d’Emile Nelligan. Pour vérifier cet énoncé cette dissertation a été faite, à l’aide d’un poème tiré de chaque poète. C’est pourquoi la question est reformulée et disposée de cette façon, est-ce que le poème « Le Perroquet » de Nelligan ressemble au poème « Mésange » de Gilles Lacombe ? Pour en arriver à une conclusion la dissertation comportera une comparaison sur la structure des poèmes, l’harmonie que possèdent les poèmes et les idées générales des poèmes. Ainsi la compréhension derrière la complexité de ces poèmes sera décortiquée simplement.
Suite à l’analyse de la structure des poèmes « Le Perroquet » et « Mésange », on peut bel et bien constater certaines différences entre les deux. En commençant par la forme, « Le Perroquet » est un poème de forme fixe. Chacun de ses vers sont composés d’octosyllabes. A titre d’exemple, voici un vers tiré du poème, « Aux/ jours/ de/ sa/ viei/lle dé/tresse ». Contrairement au poème de Nelligan, « Mésange » est un poème de forme libre, c’est- à -dire que chaque vers ne comporte aucune réglementation par rapport au nombre de pied nécessaires par vers. Voici donc un exemple « une mésange, \ (séparation de vers) \ seule, ». « Mésange » adopte un style beaucoup plus simple dans