De tout

2399 mots 10 pages
Quel avenir pour la mondialisation ?
31 Décembre 2008 Par Olivier Destriau

Les années 80 furent les années de la tentation. La tentation de faire de l’argent, de faire partie des gagnants, de ceux auxquels tout réussi, beaux gosses aux dents ultrabrightées qui ont autant de succès dans leurs affaires que dans leurs amours.
Cette décennie se terminera par l’avènement du capitalisme ou plutôt par la prédominance du capital sur la valeur travail. De la valeur étalon travail nous étions passés sans nous en rendre compte à l’ère de la toute puissance du capital.
L’année 89 sonna le glas de l’ère d’un monde bipolaire tout en saluant l’entrée dans celle de la mondialisation. Les années 80 avaient été celles de l’entrepreneuriat narcissique, les années 90 et 2000 seraient celles du capitalisme débridé. Un champ d’action nouveau allait s’ouvrir pour que l’entrepreneur salarié, nommé par des conseils d’administration présidé par les représentants du grand capital, actionnaire grâce à des stocks options généreusement octroyées, puisse donner la pleine mesure de son talent.
Afin de désolidariser les dirigeants des grandes entreprises des autres salariés on inventa la rémunération sous forme de capital. Le lien entre les dirigeants et les actionnaires serait donc ainsi plus fort que celui unissant autrefois l’ensemble des salariés qu’ils soient en bas ou au sommet de l’échelle. On généralisa donc les stocks options, les bonus et autres « Golden parachutes ». A présent seul comptait la réalisation d’objectifs basés sur la rentabilité à court terme, sur des calculs purement financiers souvent déconnectés de la réalité de l’économie réelle. Le seul but affiché de prés ou de loin était de rémunérer des actionnaires dont le seul mérite consistait à investir dans le grand casino des bourses mondiales. Point question ici de l’entrepreneur actionnaire. Celui de la PME qui vit et travaille aux cotés de ses employés, qui connait donc le prix du travail et de l’effort et qui

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