« De l’intérêt de défier l’autorité du professeur »

Défier l’autorité est le déterminant de beaucoup d’êtres humains. Certains défient pour défier, par pure envie de s’opposer. D’autres, s’opposent sur une longue période car ils sont convaincus du bien fondé de leurs actes et qu’ils refusent une stigmatisation en tant qu’individu x ou y. Ce qui ne les empêche pas, soulignons-le, de reconnaitre quelques erreurs, encore faut-il que la même démarche soit entreprise des deux côtés.
Notre analyse s’organisera sur un plan méthodique et non numérique. Nous partirons d’un cas général de défiance de l’autorité, en l’espèce, la résistance au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre Mondiale en passant ensuite par le rejet de l’autorité pendant la révolution de Mai 1968 pour arriver finalement à appliquer ces principes à la défiance de l’autorité du professeur.

Le 10 Juillet 1940, Pierre Laval fait voter par le Parlement les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain qui devient Chef de l’Etat. Le 27 Septembre 1940, soit quelques mois après l’arrivée de Pétain au pouvoir, une ordonnance Allemande est publiée, elle exige le recensement des Juifs tant en zone occupée qu’en zone libre. Nous connaissons la suite, René Bousquet, chef de la Police de Vichy organisera les rafles de Juifs épaulé par la Police et la gendarmerie et participera à l’horrible entreprise Nazie.
Au cours de cette période noire de notre histoire, certaines personnes se sont rebellés. Elles ont refusé la dictature Nazie, elles ont refusé l’autorité imposée par le Régime de Vichy lui même sorti des urnes donc qui aurait pu avoir et qui a eu sur quelques Français un poids légal et légitime. Mais une poignée de Résistants ont eu le courage de se rebeller et de ne pas accepter cette autorité qui aurait pu être légitime aux yeux de certains.
Ces hommes et femmes de l’ombre avait peut être commis des erreurs dans le passé mais n’ont jamais accepté l’injustice que pouvait subir leur compatriotes, qu’ils