De l’œil au cerveau
Nous vivons dans un monde où les images sont omniprésentes, fixes ou animées, véhiculées par différents médias. La représentation visuelle, qui passe par une sensation et une perception visuelle, est une construction cérébrale qui permet la compréhension de ce que nous voyons grâce à nos yeux.
Comment l’œil et le cerveau permettent-ils la perception visuelle de notre environnement ?
I. Des photorécepteurs au cortex visuel
1. Les photorécepteurs de la rétine sont des récepteurs à la lumière de l'environnement
Livre p 26 et 27
La rétine est un tissu nerveux qui tapisse le fond de l’œil. Elle est formée de trois couches de neurones, dont celle des photorécepteurs qui permettent la naissance d'un message nerveux à partir de la lumière reçue.
Il existe deux types de photorécepteurs dont le nom est dû à la forme : les cônes et les bâtonnets.
Les bâtonnets contiennent un pigment spécifique : la rhodopsine. Ils sont stimulés lors de faible intensité lumineuse : ils permettent donc une vision nocturne. Absents de la rétine centrale, ils sont très nombreux dans la rétine périphérique. Plusieurs bâtonnets sont reliés à un seul neurone ganglionnaire ce qui implique une acuité visuelle périphérique faible.
Les cônes interviennent lors de fortes intensités lumineuses et permettent la vision des couleurs. Il existe en effet trois types de cônes respectivement sensibles au bleu, au vert et au rouge en fonction des pigment particulier qu'ils contiennent : une opsine bleue, une opsine rouge, une opsine verte.
Ils sont très nombreux au niveau de la fovéa (point central de la rétine au fond de l'oeil). Un cône est relié à un seul neurone ganglionnaire ce qui permet d'avoir une acuité visuelle centrale importante.
2. L'histoire évolutive de la vison des couleurs
Livre p 27
Les gènes gouvernant la synthèse des pigments rétiniens sont placés sur des chromosomes différents (Rhodopsine sur le 3, opsine bleue sur le 7 et