Degré zéro de l'écriture
J’adhère bien à cette vision de la littérature.
C’est une des traces de la production intellectuelle humaine où sont confrontés sans cesse les acquis, les invariants, et le regard en constant changement des générations qui passent et se succèdent. Dans cette confrontation apparaît aussi celle de l’individu avec la langue qu’il utilise pour écrire, qu’il utilise mais qu’il sert aussi car la langue n’est pas un simple outil et l’auteur peut vouloir la rendre belle comme un amant envers son aimée. Un amant comme tous les amants qui souffrent et qui se remet en question s’il veut réussir sa relation avec elle, s’il veut enfanter un écrit qui sera à la fois de lui et de cette langue qui évolue au rythme de l’évolution de la société qui est aussi influencée par la littérature et cette société qui constitue un terrain de mise à l’épreuve des idées, terreau où naîtra les auteurs de demain.
Je dédie cette note à Hadrien, mon futur Sartre, qui dort dans son lit bébé d’Hôpital. Pauvre petit bout si souriant.
=> "… manière et style, au sens où les distinguait Hegel : la première comme obsession répétitive de l’auteur qui refait toujours et sans cesse soi-même, le