DEMOCRATIE ET BONNE GOUVERNANCE
Introduction : La conscience peut être définie comme la connaissance plus ou moins claire qu’un sujet à de ces états, de ces pensées et de lui même. C’est donc la connaissance de soi et de lui monde du latin Conciencia (accompagné de savoir). La conscience désigne le savoir que le sujet à de ses différentes opérations. On peut distinguer deux niveaux de conscience : la conscience psychologique et la conscience morale.
La conscience psychologique se subdivise en deux moments que sont la conscience directe et la conscience indirecte :
La conscience directe : C’est la connaissance diffuse que nous avons de ce que nous faisons. C’est quand la conscience ne se pose pas elle-même comme objet de son investigation.
La conscience indirecte : Elle correspond au dédoublement du sujet ce saisissant lui-même en tant que conscience. La conscience indirecte est ce retour de l’esprit sur lui-même par lequel il se rende compte de son propre contenu.
La conscience morale quant à elle exprime notre faculté de juger notre aptitude à distinguer le bien du mal. Cette conscience morale Rousseau l’assimile à un principe inné. Elle serait la marque du divin en nous, cette voix intérieur qu’il nous suffit d’écouter pour agir moralement. Rousseau la chante en ces termes : « conscience, oh conscience ! Instinct divin, immortel et céleste voix guide assuré, juge infaillible du bien et du mal ».
Dans tout les cas la conscience est ce qui définit l’homme ; si l’animal en reste au simple sentiment de soi et à l’expérience spontanée où n’émerge pas le moi, l’homme se saisit au contraire comme moi, il est conscient de soi. Mais puisque c’est avec l’auteur du Discours de la Méthode que la conscience va accéder à la dignité d’un concept scientifique, il conviendra d’examiner la place qu’elle occupe dans la philosophie de Descartes.
Historiquement, c’est Descartes, en effet qui a posé la conscience de soi comme la terre natale de la vérité, comme cette certitude