Depedance et toxicomanie
1750 kilos de cocaïne sont consommés chaque année en Belgique. 28% des jeunes ont déjà essayé le cannabis. L’alcool tue environ 1000 personnes chaque année sur nos routes. Comment limiter les nuisances des drogues ?
Nous vivons dans une société où l’accès aux drogues est extrêmement facile même quand elles sont déclarées illicites. Il y a un énorme choix en fonction des effets désirés. Malheureusement les effets secondaires à court, moyen et long terme semblent souvent oubliés et/ou peu connus. De nouvelles drogues apparaissent régulièrement ou les personnes veulent en tester d’autre plus forte en général. Attention toutefois même si la grosse majorité des consommateurs de drogue « dure » ont d’abord pris des « douces » il ne faut pas croire que systématiquement la consommation de cannabis va déboucher sur la prise en intraveineuse d’héroïne ! La prise de drogue semble être un phénomène nouveau dans notre société, il y a bien eu la période hippy mais avant ? L’être humain est-il le seul animal pouvant devenir toxicomane ? La dépendance pose de nombreuses questions.
Afin d’éviter les amalgames entre une consommation occasionnelle et l’assuétude aux toxiques, on distingue quatre niveaux de consommation. 1. L’usage peut avoir lieu une seul fois ou lors d’un événement particulier (fumé un « joint » pour tester ou boire un coup lors d’une fête) 2. L’abus est une consommation inadéquate qui entraine une souffrance ou altère le fonctionnement (« Le lendemain de la veille » de soirée trop arrosé…) 3. L’usage nocif entraîne des dommages physiques et/ou psychiques (consommateur régulier) 4. La dépendance implique qu’on ne puisse plus se passer du produit sans une souffrance physique et/ou psychique. (un toxicomane dépendant pour moi est une personne qui s’est rendu compte du mal que lui engendrait le produit, qui souhaite arrêter et qui n’y arrive pas)
Si les drogues peuvent avoir un