Des dépôts-prêts cash aux titres

462 mots 2 pages
DES DÉPÔTS-PRÊTS CASH AUX TITRES
Ces dernières décennies ont été marquées par un déplacement de l’intermédiation financière au détriment du bilan des banques (dépôts-prêts, ou finance indirecte), en faveur des marchés des capitaux (titres représentatifs de la finance directe). Dans le rapprochement direct entre agents en surplus d‘épargne et agents en déficit d’épargne, on distingue généralement les titres de propriété des titres de créances ou de dette. Par ailleurs, si la formule « désintermédiation » est maintenant consacrée, elle ne signifie pas pour autant que les établissements bancaires sont évincés du processus bien au contraire. L’explosion des marchés des capitaux – essentiellement par le biais du caractère négociable des titres – a apporté de nouveaux métiers, de nouvelles fonctions, voire de nouvelles ressources et débouchés aux banques.
1.1. De la finance indirecte à la finance directe
1.1.1. Le rappel historique
La levée de fonds par appel direct à l’épargne sous forme de titres de créance (pour le souscripteur) ou de dette (pour l’émetteur) est ancienne. Mais à la suite des faillites retentissantes du début du XXe siècle
(répudiation de la dette russe, débâcle des obligations du canal de Panama et autres), et plus encore de l’effondrement des marchés boursiers en 1929, l’intermédiation financière au lendemain de la seconde guerre mondiale privilégiait le bilan des banques. La protection des épargnants était alors assurée (garantie des dépôts), les banques assurant la transformation et la prise de risque, avec, de ce fait, une faible, voire non-rémunération, des dépôts. Les marchés boursiers étaient peu développés et les obligations se limitaient pour l’essentiel aux obligations d’État souscrites et conservées par les banques, assurances et fonds de pension, sans véritable négoce. Les banques commerciales dominaient l’intermédiation financière dans tous les pays, qu’elles soient banques de type universelle comme en Europe (en

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