I. Des cartes et le rationalisme
1) Raison et méthode
2) Doute et cogito
II. La biologie cartésienne
1) La composition de l’œuvre
2) Recherches physiologiques
3) Relations avec la morale
III. Le statut philosophique de la connaissance de l’homme
1) L’homme des passions : éprouver l’unité humaine
2) Union de l’âme et du corps : la perception et l’intellection
3) L’homme comme notion : le sujet moral (liberté et bon usage de la raison)

Ce traité fut publié en 1649 et constitue l’avant-dernier de Descartes avant sa mort. Il s’appuie notamment sur un résumé de connaissances en biologie de Descartes et il contient des réflexions sur la nature du corps et il s’oriente vers une médecine concernant notamment les affections physiologiques et psychiques.
Il répond à l’une des premières lettres adressées à la princesse Elizabeth (28 juin 1643), dans laquelle se trouve une double question : elle pose à la fois le problème de l’union de l’âme et du corps et comment les passions peuvent affecter ou troubler cette relation âme/corps.
Comment maîtriser nos passions pour accéder à une forme de sagesse ?
Il étudie les principes qui permettent de fonder une morale à partir d’une étude des passions. Il affirme que pour cette recherche il est nécessaire de prendre en considération l’aspect physiologique, donc de prendre en compte le corps, ce qui lui permet par la suite d’analyser le phénomène de la passion à travers l’action réciproque des deux substances qui composent l’homme, c’est-à-dire l’âme et le corps. Il réaffirme l’idée de dualisme en s’appuyant sur les concepts suivants : perceptions et sentiments. Autrement dit, l’aspect rationaliste de Descartes ne rejette pas les sensations primitives parce qu’elles manifestent un sens pratique et vital. Il montrera une certaine perfection des mécanismes corporels à travers un jeu d’association (entre éléments qui viennent du corps et éléments de l’esprit), lesquels créent une série de réactions, de défense ou de protection (ex : la