Descartes & montaigne sur pascal
Pascal n’en juge pas moins Descartes « inutile et incertain », parce qu’en proie à la libido sciendi : il « approfondit trop les sciences » (L.887, S.445 et L.553, S.462). Son ambition de science universelle lui paraît vaine. Il suffit en effet de savoir « en gros » que les phénomènes mécaniques se font « par figure et mouvement », mais « de dire quelles et composer la machine », c’est-à-dire chercher à décrire le détail de leur fonctionnement, «cela est ridicule» et suppose une recherche pénible qui n’apprend rien à l’homme sur lui-même (L.84, S.118). D’ailleurs, quoiqu’il emploie en hydrostatique certains principes de Descartes et