Sur le thème tant controversé de la téléréalité, 5 documents nous sont proposés à la réflexion : Un extrait d’essai de François Jost, « L’Empire du Loft », 3 extraits d’articles : « Télévision française : la saison 2001 » de Marie-Edith Alouf, « L’Officiel de la télé-réalité 2004 » de Camille Tétard, Stéphanie Carrière, François Cointe et Roman Tolici ainsi que le célèbre roman d’anticipation « 1984 » de George Orwell. Ce corpus contient également un dessin de Plantu paru dans Le Monde en 2001. Ces documents nous amènent à réfléchir sur les conséquences de la téléréalité sur la société actuelle. Ce corpus oriente la synthèse sur la définition de la téléréalité, son impact sur le public et enfin sur le fait que la téléréalité soit un concept économique et un instrument de pouvoir.

2001, naissance en France de la première émission de téléréalité : Loft Story. Cette émission novatrice où des inconnus sont filmés 24 heures sur 24 a eu des précédents et a pu s’inspirer de ces derniers. Dans son essai François Jost cite le film de Jean Michel Bariol réalisé en 1972 : « What a flash », le livre « 1984 » de George Orwell ou même encore le panoptique inventé par le philosophe Bentham au 18ème siècle, qui par son architecture est « littéralement un dispositif de voyeurisme ». Mais Loft Story est avant tout l’adaptation d’une émission néerlandaise : « Big Brother ». Pour l’auteur du document 1 la téléréalité est un « panopticon inversé », en effet c’est « l’audience la plus grande possible qui tourne ses yeux vers quelques jeunes gens réunis dans un grand studio » et non pas comme dans le panoptique un seul surveillant vers de nombreux prisonniers. La téléréalité a ensuite pris différentes formes comme avec la Star Académie : téléréalité composé de futurs artistes, et s’est développée jusqu’à devenir pour les auteurs du document 3 « un véritable phénomène de société » grâce à l’importance qu’elle a dans les médias.

Notamment grâce aux médias, la téléréalité a un énorme