Devons nous faire le bonheur des autres ?
Dans la question qui nous est posée nous pouvons noter le verbe « devons ». Celui-ci provient du mot devoir est porte une signification qui nous interpelle. Que ce soit moralement ou socialement le devoir est une obligation, une responsabilité dont on ne peut pas se soustraire. De plus dans notre cas un paradoxe s’installe vu que le verbe devoir est associé au mot bonheur.
En effet la définition du bonheur est abstraite. Nous ne connaissons pas notre propre bonheur alors, comment pouvons nous connaitre le bonheur de l’autre et en faire notre devoir. Ce qui voudrait dire que l’on métrerait le bonheur de l’autre avant notre bonheur. Ce qui semble bizarre car quel être humain mettrait son bonheur en péril afin d’essayer d’atteindre le bonheur de quelqu’un d’autre alors qu’il n’arrive pas lui-même à atteindre le sien malgré ses efforts. Mais d’un côté l’homme est fait pour vivre en communauté ce qui engendre alors des contraintes tel que le devoir de rendre heureux l’autre.
* Developpement
* A différent moment de notre vie nous sommes responsables du bonheur de quelqu’un d’autre. Nous pouvons les classer en deux grandes catégories : les proches et les étrangers. Tout d’abord le cas le plus simple est celui des proches. Parmi eux nous pouvons faire la différentiation entre les amis et la famille. * Nous avons tous des amis plus ou moins proches. En effet, cela nous vient naturellement de chercher à leur faire du bien, à les mettre à l’aise ou encore à les divertir. C’est un devoir que nous nous imposons à nous même. Elle n’est pas vue comme un devoir dans le sens fardeau car cela est propre à notre volonté. Nous pouvons choisir et de manière générale lorsque que nous les choisissons nous le faisons pour des raisons sentimentales. Nous pouvons interrompre le lien qui nous lie à tout moment et facilement contrairement au cas de figure de la famille. * Nous pouvons d’ailleurs prendre deux cas dans la