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C’est une véritable ambiance de fête qui a régné ce 14 mai tout autour de l’Assemblée et à l’intérieur même du bâtiment, alors que les députés examinaient le projet de loi instituant la « parité absolue » aux fonctions électives.
Des femmes nombreuses, vêtues de grands boubous blancs s’étaient installées dans les couloirs et les tribunes. Lorsque le texte a été adopté, elles ont brandi de petites affiches sur ce thème de la parité « 50-50 ».
Selon le rapport de la commission des lois, les femmes représentent 52% de la population sénégalaise, mais elles restent encore minoritaires parmi les élus et leur participation à la prise de décision politique est en décalage avec leur poids dans la société.
Hommes et femmes alternés
Le texte qui a été adopté stipule que toutes les listes électorales prévues pour des institutions de la République devront être composées de manière alternée d’hommes et de femmes. Quand les listes n’obéiront pas à ce principe, elles seront tout simplement invalidées.
« On peut dire que c’est historique, commente Aïda Mbodj, l’une des vice-présidentes de l’Assemblée nationale. Au niveau des élections, que ce soient des élections législatives ou des élections locales, les listes qui ne respecteront pas la parité telle que définie par cette loi 10/2010 ne seront pas recevables. »
Trois députés seulement ont voté contre la loi, au-delà des clivages politiques traditionnels. La députée du Mouvement Tekki (opposition) Ndèye Fatou Touré a ainsi voté « pour ». Elle s'est expliquée sur ce choix, après la séance, à quelques journalistes dans le hall de l’Assemblée : « Ce serait contradictoire de notre part que de