Diderot, entretien avec la maréchale
Grandes lignes du plan : I. Un apologue sous forme de conte II. Message didactique : la question de dieu
I. Un apologue sous forme de conte 1) La brièveté
Le conte commence ligne 6 et se termine ligne 53. Si l’on compare avec Candide de Voltaire, on ne parle pas alors de conte philosophique mais d’apologue. 2) La structure du conte a) La situation initiale : on utilise l’imparfait « se promenait » b) L’élément perturbateur : la planche, le temps habituel est le passé simple or ici, on utilise le présent pour donner de la vie au texte c) Les épreuves : 1ère épreuve : → Il s’endort et se réveille → « qui fut bien surpris » la surprise → « soupçonna qu’il pouvait bien s’être trompé » le doute
2ème épreuve : rencontre avec le vieillard (dieu) →rappel au jugement dernier d) La résolution : l’auditoire donne la résolution. L’énonciation du pardon par dieu et au final, il redemande le pardon et la maréchale décide alors de ne pas le punir. e) La situation finale : le bonheur car il est au paradis
3) L’art du conteur a) Le merveilleux
Le merveilleux se manifeste au niveau de la planche. Il s’agit d’un pont qui va relier la terre à l’eau. L’immobilité de la planche est suivie de la mobilité de la planche. Dans le texte, présence évidente du ciel, de la terre et de l’eau mais il manque le feu (pardon de dieu va supprimer l’enfer). Seul le merveilleux va permettre au mexicain de rencontrer le vieillard.
b) Qualités intellectuelles et morale du héros
« raisonnait » ; « et voilà notre raisonneur » ; « j’ai raisonné comme un étourdi mais j’ai été sincère avec moi-même »→ la raison c) L'humour l. 50 à 54 : Diderot fera la cour à la maréchale + parodie du jugement dernier : le