Diderot – entretien avec la maréchale de **** - extrait 2
Inversion par rapport à l’extrait 1. C’est Diderot qui prend en main l’entretien, la maréchale est réduite à répondre par de courtes répliques (acquiescer, tenter de s’opposer)
IDEE => Diderot aborde le thème central de l’entretien : détruire l’idée que la religion est nécessaire à la rigueur morale de l’homme. Mais il affaiblit déjà volontairement la notion de BIEN qui n’est plus qu’une prédominance d’avantages sur les inconvénients
Diderot a déjà en tête les nombreux inconvénients qu’il pourra dénoncer ! et il contraint la maréchale à dire OUI.
PREMIERE PARTIE
Fausse concession finement ironiqueQui repose sur un parallélisme entre deux propositions : votre intendant vous vole un peu moins la veille de Pâques que le lendemain des fêtes la religion empêche nombre de petits maux et ne produise nombre de petits biens
Restriction avec l’adverbe de temps en temps
=> Résistance faible de la maréchale : petit à petit cela fait somme (toujours dans le domaine du calcul intéressé)
Réfutation développée et bien préparée La réfutation est énoncée sous la forme d'une interrogation rhétorique ; on pourrait la reformuler ainsi: la religion, malgré ses maigres bienfaits, a causé dans le passé et causera dans l'avenir de terribles ravages.Il oppose dans une savante antithèse : terribles ravages (hyperbole) et guenilleux avantages-là (affaiblissement dépréciatif) + effets de rime (ravages – avantages)
Diderot utilise trois arguments à l'appui de sa thèse, chaque argument reprenant la même idée : la religion est cause de violents conflits. Il relève trois formes de ces conflits dans une gradation (gravité de la nature du conflit) : - conflits entre les nations, - conflits à l'intérieur des nations, - conflits à l'intérieur des familles.
Diderot s’efforce d’illustrer ses arguments - deux exemples précis : dans le premier il mentionne l’intolérance et la haine