Diderot et rousseau
Rousseau dénigre les comédiens. Il considère leur profession comme étant déshonorable. Il pense que les comédiens mentent à tout le monde et à eux-mêmes en se faisant passer pour des personnes qu’ils ne sont pas. Ils se vendent, voire même se prostituent. Tout est faux chez eux
Les comédiens s’entrainent et s’habituent à jouer des rôles de voleurs, séducteurs, trompeurs et autres. A force de jouer de tels rôles, ils peuvent finir par devenir comme leurs personnages et par se servir de ce qu’ils ont appris et entrainer dans la vie réelle pour faire le mal autour d’eux. De plus, ils oublient qui ils sont réellement (p. 132-134)
Les comédiens sont détestables, donc on les déteste. Ils s’excluent eux-mêmes de la société. Ce sont des gens plein de vices, des marginaux. Ils ne méritent pas d’être protégés, encouragés ou intégrés car leur profession est inutile à la société (p. 127-129)
La nature :
Pour R., la nature est comme une mère qui nous a donné la vie. Il faut suivre ses principes de base à la lettre. La nature nous a donné une forme est une personnalité, il ne faut jamais s’en détacher. C’est pour cela qu’un comédien est un tricheur et un menteur. Il renie les attributs que la nature lui a donnés et s’attribut de nombreuses personnalités qui ne sont pas la sienne. (p. 134-135 + 137)
Les comédiens :
Diderot admire les comédiens. Il considère que leur profession est magnifique et leur reconnait un talent incroyable et des dons d’observation, d’analyse, d’imitation, un certain génie somme toute et aussi beaucoup de sang froid
Les comédiens sont des maîtres dans l’art de l’imitation parfaite, mais ils aussi capables de discernement. Le bon comédien ne devient jamais son personnage redevient lui-même à loisir. Il ne perd jamais de vue qui il est réellement et est une personne normale dans la vie de tous les jours, une personne banale
Les comédiens ne sont pas des gens vertueux. Cependant, on ne peut pas les en blâmer. La société