Diplomatie, henry kissinger
Le pacte germano-soviétique, signé en 1939, reposait sur un intérêt national commun : la mort de la Pologne. Malgré la révision du protocole secret sur le partage de l’Europe de l’Est, l’Allemagne mettait en question la sécurité de l’Union soviétique en signant un pacte tripartite avec le Japon et l’Italie (sept.1940). De plus, les tensions Molotov/Hitler et l’irrationalité d’Hitler ravivaient l’idée de conflit. Roosevelt a réussi son entreprise diplomatique : amener son peuple isolationniste à entrer dans une guerre mondiale, lui faire prendre conscience que l’intérêt national américain passe par une intervention en Europe (fin doctrine Monroe).
Approche Critique Un postulat réaliste sans cesse réaffirmé Tirant les leçons de l’expérience passée, Kissinger affirme quelques principes directeurs pour la diplomatie du 21ème siècle qui apparaissent essentiellement dans le dernier chapitre : - le monde est désormais multipolaire - il existe une superpuissance - le wilsonisme n’a plus lieu d’être- il faut retourner à une conception