diplomatie internationale
-luttes nationales entre les Israéliens et les Palestiniens,
-lutte économique pour le contrôle de la production et de l’acheminement du pétrole,
-lutte religieuse entre deux conceptions de l’islam : le chiisme radical et le sunnisme modéré,
-lutte stratégique avec le soutien de l’Iran aux terroristes et le problème du contrôle de l’eau douce dont la région risque de manquer cruellement dans les années à venir.
Le Proche Orient est donc une région de conflits parce que c’est une région stratégique et un lieu de contact entre l’Occident et l’Orient.
Dans cet article, nous proposons de revisiter le contexte et les dynamiques des négociations de Camp David de juillet 2000.
Saeb arafat leader des palestiniens rencontre un homme qui a tenté de l'assassiné ehoud barak ancien chef commando est au poste de premier ministre et chef de gouvernement israélien
Sept ans après les accords d’Oslo les USA parrainaient de nouvelles négociations à Camp David, en juillet 2000
L’explication israélienne de l’échec de ces «négociations de la dernière chance », largement reprise aux Etats-unis comme en France, est résumée par Shlomo Ben Ali, ex-ministre israélien des affaires étrangères et de la sécurité intérieure. Ce sont au contraire les dirigeants israéliens, derrière Ehoud Barak, premier ministre qui ont saboté Camp David en tendant un piège à Arafat. D’abord en adoptant une attitude délibérément provocante voire insultante. A Camp David, Barak refusa de négocier directement avec Arafat
Ensuite en le coinçant et lui interdisant toute marge de manœuvre. Depuis plusieurs années d’application des accords intérimaires, qui avaient suffisamment montré aux Palestiniens quelle misère ils leur promettaient, Arafat avait multiplié les concessions. Au moment de Camp David, un certain nombre