Discours argumentatif Ecole des femmes/Avare
« _Ce week-end je suis allé au théâtre, j'ai vu deux magnifiques pièces comiques écrites par
Molière, le Misanthrope et l’École des Femmes, dit le premier.
_ Moi aussi je les ai vues, et pour tout te dire, elle ne m'ont pas beaucoup fait rire. Je n'ai pas rit, mais
cela m'a tout de même touché, répondit le deuxième.
_ Mais pourquoi donc ? D'abord j'ai adoré le contexte de l’École des femmes, comment Arnolphe
aimant à rire des cocus et tellement sur de lui, fut contraint de constater que tout ses efforts pour éviter
d'être lui même cocu, seront vains.
_ C'est justement cela qui ne m'a pas plus, je trouve ça loin d'être comique. Mets-toi donc à la place
d'Arnolphe, ce pauvre homme. Faire tout ces efforts, pour arriver à un pareil résultat !
_ Je comprends, mais justement c'est ce qui fait tout le comique. C'est un personnage tyrannique et
ridicule. Te rappelles-tu quand Horace vint lui raconter son histoire avec Agnès, et lui vexé, dissimulait
mal son agacement. Ses mimiques et grimaces, ont fait de cette scène un comique extraordinaire !
_ Le pauvre homme ! Cette scène m'a beaucoup touchée, et les rires de la salle me mettaient tellement
mal à l'aise. Et Agnès cette ingrate, ne fut point reconnaissante de tout ses services.
_ Reconnaissante ? Arnolphe l'a privé de toute éducation, il l'a enfermé dans un couvant et a voulu
qu'elle soit sotte. Il l'a traité comme une sorte d'animal domestique, ce qu'Horace fait remarquer à la
scène 5 de l'acte de III :
« Et n'est-ce pas sans doute un crime punissable,
De gâter méchamment ce fond d'âme admirable ?
D'avoir dans l'ignorance et la stupidité,
Voulu de cet esprits étouffer la clarté ? »
_Je ne vois pas les choses de la même façon, je pense que le mot « animal » est fort exagéré. I n'a fait