Discuter la notion de « contrefaçon » en architecture
JIHAD EL OBBADI – 09351
SUJET : DISCUTER LA NOTION DE « CONTREFAÇON » EN ARCHITECTURE
Il y a des notions tout à fait fondamentales et essentielles qu'il est préférable d’éviter d’omettre avant de s'aventurer dans quelque domaine qu'il soit. C'est pour cette raison qu’on parlera ici de la notion de « contrefaçon » dans l’architecture. Si on ne connaît pas la définition même de contrefaçon et ce qu’elle engage, il se peut qu’on soit confronté à de problèmes juridiques et déontologiques car l’ignorance des lois ne protège personne devant les tribunaux. Ce concept de contrefaçon est fondamental dans notre perception des choses et pratique de l''espace. A travers cet écrit, on va surtout s’intéresser aux définitions même de la contrefaçon, spécialement dans en architecture. Nous tenterons donc dans un premier temps de les identifier et de les comprendre pour ensuite se pencher sur ce que cela implique dans notre production architecturale. Et pour finir, nous nous interrogerons sur les conséquences qu'elles induisent.
La contrefaçon, littéralement, consiste en le fait d’imiter ou de reproduire quelque chose illicitement en affirmant que la copie est authentique, et juridiquement, elle est définie comme la reproduction, l'imitation ou l'utilisation totale ou partielle d'une marque, d'un dessin, d'un modèle, d'un brevet, d'un logiciel, d'un droit d'auteur, ou d'une obtention végétale sans l'autorisation de son titulaire. La notion de contrefaçon suggère fréquemment une œuvre de mauvaise qualité, très souvent qualifiée de « kitsch ». En effet, le terme « kitsch » est régulièrement attaché à une évidente inauthenticité et artificialité. C'est une des déviances parmi d’autre de notre société de consommation, de la standardisation des éléments de la
vie et de la reproductibilité. Comme l’a si bien dit Walter Benjamin, la contrefaçon « menace à la fois l’art et l’artisanat », et donc risque d’engendrer un certain