Disertation eco
Le processus électif ne remet pas en cause la confiscation du pouvoir politique par les classes dominantes. De 1945 à 1981, plus des trois quart des députés étaient issus du décile de la population le plus favorisée, économiquement et culturellement. Là encore, l’arrivée d’une majorité de gauche n’a rien changé. La perte d’influence de Parti communiste et le recrutement plus en plus élitiste du Parti socialiste se sont conjugués pour assumer la pérennité des choses. D’une élection à l’autre, de 1981 à 1993, c’est toujours 80 à 90% des députés qui sont issus des catégories les plus favorisées (cadres et professions intellectuelles supérieurs, chefs d’entreprises, propriétaires terriens).
Au-delà des clivages politiques et d’une certaines diversité socioculturelle des classes les plus favorisées, le pouvoir économique, politique et technocratique demeure aux mains d’une élite restreinte et polyvalente, très largement issue de la haute bourgeoisie est formée dans les mêmes filières d’excellence.
Dominique Sicot "Dans les allées du pouvoirs"
L'életions a aussi perdu de son intérêt pour certains parce que les programmes des partis se sont transformés en fonction de l'évolution de le société et se sont rapprochés. On peut l'analyser comme un "affadissement" résultant du consensus autour de la démocratie et du marché qui s'est établi au cours des vingt derniéres années entre la gauche et la droite. on peut aussi interpréter cette évolution comme le signe d'une maturité politique plus grande: les partis de gouvernement prromettent de moins en moins l'impossible. Du coup, l'enjeu électoral est dédramatisé. selon les sondages, les deux tiers de la population estiment que la démocratie