SUJET : DES TAUX D’INTÉRÊT FAIBLES SONT-ILS UNE CONDITION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ?

P. Ricard publie « la BCE baisse les taux pour doper une économie chancelante » dans LE MONDE en 2003. Dans cet article il montre que les taux d’intérêts faibles peuvent nous emmener vers une croissance économique : ‘’Un petit coup de pouce pour une croissance chancelante : la Banque centrale européenne (BCE) a baissé son principal taux directeur d’un quart de point, à 2,50 %, jeudi 6 mars à Francfort’’. En gros, le taux d’intérêt est le pourcentage de plus qu'il faut payer pour emprunter de l'argent, ou que l'on reçoit quand on prête de l'argent. Mais dans ce cas, le taux d’intérêt est faible, c’est à dire que le prix ou le pourcentage est très bas. D’une autre part, la croissance économique désigne la variation positive de production des biens et de services dans une économie sur une période donnée, l’évolution annuelle d’un pays désignée par un pourcentage du PIB (produit interne brut). C’est à dire que d’après Ricard, les taux d’intérêts sont une condition pour réguler l’économie d’un pays. Les Etats par exemple utilisent la méthode de baisse ou augmentation des taux d’intérêts pour réguler une crise financière comme par exemple limiter le recul de la croissance économique. On peut dire donc qu’il y a toujours un impact des taux d’intérêts faibles sur l’économie en général. C’est la banque centrale donc qui fixe les taux d’intérêts. Alors on peut se demander quelle est la relation entre les taux d’intérêts et la croissance économique. Est-ce que logiquement, la baisse des taux d’intérêts emmène une croissance économique ? Pourtant, est-ce qu’ils existent d’autres déterminants qui entraînent une croissance économique ?
Dans un premier temps on analysera dans quelles mesures et comment les taux d’intérêt sont favorables à la croissance économique. Et dans un deuxième temps on démontrera que ce n’est pas une hypothèse ou une condition suffisante, et en plus que ce n’est