dissertation analyse eco
Du Mercantilisme aux Classiques plusieurs reflexions se sont portées sur la notion de valeur sans pourtant pavenir à determiner un point de vue clair et précis.
Chez les Mercantilistes notamment Jean Bodin et Jean-Batiste Colbert (economistes Français), le commerce était à l’origine de la création de richesse car elle permettait l’accumulation d’or, indicateur de richesse à cette époque. Selon ces derniers [les Mercantilistes], la valeur d’un bien serait donc estimée par sa valeur en or et en argent. Ils considèrent que le pouvoir d’achat des monnaies d’or et d’argent est proportionnel à la quantité d’or et d’argent dans un pays. Cela donne le point de départ d’une grande controverse qui aboutit au 19ème siècle à ce que l’on appelle la théorie quantitative de la monnaie; théorie selon laquelle la quantité de monnaie en circulation est proportionnelle au niveau de l'activité économique. En effet, les mercantilistes expliquent la valeur d’un bien en fonction de sa quantité disponible. Quant aux physiocrates, Ils n’ont pas apporté grande chose sur la notion de valeur. D’ailleurs Quesnay, le père fondateur de ce courant, n’ignore pas la distinction qui doit être faite entre l’utilité des choses, qui est liée à leur qualité physique, et leur valeur d’échange, qui est entièrement créée par la société. Seul le Trosne, physiocrate, propose une explication de l’utilité, par les frais de production, la rareté et la concurrence. Chez les classiques la notion de valeur demeure ambiguë car certains rattachait la valeur des biens à leur utilité (Théorie subjective de la valeur) tandis que d’autre la rattachait à leur échange (Théorie objective de la valeur). Mais les deux sortes de valeurs sont considérées comme des faits sociaux. La quantité de travail nécessaire à la production d’une marchandise constitue donc la valeur de cette marchandise.
Bien que les mercantilistes et les classiques expriment tout les deux la notion de la valeur en fonction de la