Tout d’abord il ne faut pas confondre dépénalisation du cannabis et légalisation du cannabis. La dépénalisation du cannabis vise à ne pas punir son usage (comme en Espagne) mais la vente, la légalisation quant à elle vise à en autoriser la vente et contrôler ainsi la production et la distribution du produit.
Certaines personnes prônent la dépénalisation ou la légalisation du cannabis comme solution au trafic à ses dommages collatéraux (règlements de comptes, surpopulation des prisons) et également pour l’usage médicinale, comme en Californie ou en Suisse. Il est vrai que le cannabis est un puissant antidouleur tel que la morphine. En légalisant le cannabis, l’état pourrait contrôler la distribution et ainsi gagner entre 700 millions et 1 milliard d’euros par an.
La légalisation pourrait aussi permettre de contrôler la composition du « tamien » (dérivé du cannabis normalement composé majoritairement avec du pollen de cannabis ou plus fréquemment de la résine de cannabis) et ainsi éviter d’autres produits autrement plus toxiques comme le pneu, souvent utilisé pour la texture du dérivé. Il existe aussi dans certains pays des « shoot room », lieu dédié à la consommation de stupéfiants dans un cadre sécurisé ce qui permet au consommateur de ne pas être dangereux sur la voie publique.

Mais malgré cela, la consommation ne doit pas être banalisé, cela reste un produit nocif pour la santé et qui altère les reflexes de même façon que l’alcool, diminue les capacités mentales (attention, concentration, réflexion) sur le long terme et peut, comme le tabac et entrainer certains cancers. Il peut également entrainer une désocialisation du consommateur. que Certaines personnes prohibent donc complètement la consommation de cannabis pour quel usage que ce soit. On peut avancer comme argument que même si l’alcool est légal et le tabac est aussi une drogue, il ne sert à rien d’en rajouter une sur le marché bien que ce soit contrôlé par l’état et que cela soit bon pour