Objet d’étude : La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du 16ème siècle à nos jours.

A. Question de corpus : Comment s’exprime la présence du narrateur dans chaque texte, et quel rôle joue-t-elle dans la satire de la justice ?

Les trois textes du corpus, Epître au Roy de C. Marot, Traité sur la tolérance de Voltaire et L’Etranger d’Albert Camus, sont des textes argumentatifs qui dressent une satire de la justice. Nous allons essayer de voir comment la présence du narrateur différente dans chaque texte influence l’argumentation. Nous allons voir les différentes formes d’expression du narrateur dans ces trois textes. Puis nous tenterons d’analyser l’impact de la présence du narrateur dans le cadre de la satire judicaire. Nous pouvons donc remarquer que dans le texte de C. Marot, Epître au Roy, Marot est à la fois acteur et narrateur. Le narrateur est donc interne à l’histoire, comme à la ligne 2 « je les ai », mais la présence du narrateur ce fait aussi a la troisième personne du singulier, à la ligne 12 « ce fut Marot ». Ainsi dans le poème de Marot, la présence du narrateur est forte, tout comme dans le Traité sur la tolérance de Voltaire. Dans le texte de Voltaire, le narrateur est externe à l’histoire car dans se texte se trouve l’utilisation de la troisième personne du singulier, ligne 4 « qu’il eût été assisté ». De plus, dans les texte de C. Marot et de Voltaire, les narrateurs osent exposer leur point de vue sur les actes et les faits commis. Contrairement au texte de A. Camus, l’Etranger, dans lequel le narrateur est interne a l’histoire, ligne 1 « Et j’ai essayé d’écouter ». De plus dans L’Etranger, la présence du narrateur ce fait a travers la pensée de Meursault qui observe, analyse les paroles du procureur. Ainsi, est surtout présent dans ce texte la plaidoirie du procureur.
La satire, est une œuvre dont l’objectif est une critique moqueuse de son sujet. La présence du narrateur joue un rôle important dans la satire