Dissertation français
Publié le samedi 5 février 2011 | Notre Voie
La France n’a jamais été neutre dans la guerre ivoirienne partie de la tentative de coup d’Etat du 19 septembre 2002 qui s’est muée en rébellion contre Laurent Gbagbo, président démocratiquement élu depuis octobre 2000. De Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy, le projet de ce pays, qui se targue pourtant d’être l’avocat des Droits de l’Homme, est passé de l’ombre à la lumière. Des faits du néocolonialisme français en parlent.
Un panel de 5 chefs d’Etat africains a été constitué, la semaine dernière, suite au 16ème Sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie) pour la résolution de la crise ivoirienne post présidentielle. Ce groupe comprend la Mauritanie, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, la Tanzanie et le Tchad. Mais, déjà, que de sons discordants qui laissent supposer que la France de Sarkozy, l’ONU de Ban Ki-moon et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à la sauce sénégalaise d’Abdoulaye Wade, assaisonnée d’épices nigérians de Jonathan Goodluck et du Burkinabé Blaise Compaoré, sont déterminés à empêcher l’éclatement de la vérité en Côte d’Ivoire. Eux reconnus comme des ennemis notables du poumon de l’Afrique de l’ouest qui manœuvrent, depuis la mise en place du panel conforme aux désirs des présidents de l’Afrique digne, pour imposer Alassane Dramane Ouattara comme président de la République aux Ivoiriens. Parce que Sarkozy le veut ainsi. Un projet que les dignes filles et fils de la Côte d’Ivoire s’attellent à rejeter, même au prix de leur sang, en s’opposant au rêve fou et démoniaque de la France néocolonialiste et de son candidat perdant qui vit désormais reclus avec des centaines de ses rebelles, depuis la mi-décembre 2010, au Golf Hôtel d’Abidjan. Lieu d’où il appelle comme un sourd, des forces étrangères à bombarder la Côte d’Ivoire qu’il prétend aimer afin que les mafieux de la