Dissertation "le pessimisme n'est qu'une mauvaise digestion morale: la vie n'est ni bonne ni mauvaise, elle est ce que nous la faisons"
Dissertation: "Le pessimisme n'est qu'une mauvaise digestion morale: la vie n'est ni bonne ni mauvaise, elle est ce que nous la faisons", d'André Theuriet.
Quand on observe le comportement des hommes, on peut remarquer des choses invraisemblables. L'un a vécu dans un confort douillet, jusqu'au jour où un problème surgit, le menant à broyer du noir, l'anéantissant même, et parfois, le poussant à des extrémités tel le suicide. L'autre a connu la misère, peut-être la famine, ou la guerre, et malgré les épreuves, a toujours relevé la tête, parce qu'il se dit que la vie vaut la peine d'être vécue. Doit-on en conclure que pour aimer vivre il faut avoir connu les mauvais aspects de la chose? Selon les statistiques, le suicide serait l'une des premières causes de mortalité chez l'adolescent. Il est vrai que le pessimisme est souvent présent à cette période de la vie, source de désillusions et de mal-être. Si l'on en croit la définition du mot "pessimisme", la vie serait une perpétuelle douleur. Pourtant, d'après André Theuriet, "Le pessimisme n'est qu'une mauvaise digestion morale: la vie n'est ni bonne ni mauvaise, elle est ce que nous la faisons". Alors, comment "faire" sa vie et bien "digérer" moralement? Les choix que nous faisons rendent-ils la vie bonne ou mauvaise, ou bien est-ce autre chose, comme le hasard? Comment "combattre" ce pessimisme? Doit-on, pour aimer la vie, en connaître ses mauvais côtés?
Il faut tout d'abord comprendre ce qu'est la vie, ce qui n'est pas chose facile, puisque son sens diffère selon chacun. Si l'on veut "faire" sa vie, il faut accepter les évènements qu'elle nous impose, et tenter de les mettre à profit pour parvenir à nos fins. Il est vrai que cela peut être difficile si l'on subit plusieurs coups durs, mais il faut relativiser: chacun passe par des épreuves, et on peut toujours se dire que d'autres ont beaucoup moins de chance, vivent dans des milieux précaires, et cherchent pourtant à vivre, et s'élever